samedi 18 mai 2013

Disparition des terres agricoles.

On a perdu la raison.
 Le journal électronique du dimanche du 12 mai 2013 reprend un thème qui nous est familier, celui de l'urbanisation intensive en Ile De France  et par ricochet sur le plateau de Saclay.
La FNSEA et l'IDFE (Ile de France Environnement, 380 associations écologiques) font le constat suivant "Urbanisation intensive sur les meilleures terres agricoles de France."
" Gaspillage du patrimoine nourricier de notre région."
Chaque année, 1900 hectares de champs et de prés disparaissent, et l'agriculture ne représente plus que 48 pour cent du territoire. Et le journal précise: " à ce rythme là, la France devra importer massivement des denrées alimentaires en 2050."



Le bon sens! Qui va nous nourrir si comme à Saclay on persiste à livrer nos terre à l'urbanisation?










La pression foncière est responsable de ce désastre. Il ne faut pas s'étonner quand on entasse 20 pour cent de notre population sur 2 pour cent du territoire.Ne vaudrait-t-il pas mieux repenser l'aménagement du pays, en finir avec les grandes agglomérations , s'orienter vers des villes moyennes en accompagnant le mouvement qui vient d’être amorcé par la population française, créer ces emplois là ou des régions meurent faute de travail, (le nord, le centre, la lorraine,....) ? Sans cela il n'y aura pas de solution. les logements seront toujours chers et la qualité de vie  malgré les créations d'écoquartiers  ne sera pas au rendez-vous.  Plus près de chez nous, l'aménagement du plateau coté polytechnique  va nous amener 10.000 personnes.Au fait ,combien d'habitants à Igny? 10200 en 2009 d'après l'INSEE. Peut-on encore parler de quartiers dans ces conditions , ne s'agirait-il pas plutôt de villes nouvelles ? (Le PLU modifié de Palaiseau autorisera des constructions de 45 mètres en face de la Vauve.) Plus loin, au Moulon, les travaux de terrassement ont commencé. 

Impressionnant. Sur des hectares, les engins ont blessé la terre en y creusant de grands sillons. Quelle perte pour notre agriculture. On ne peut pas rester insensible face à un tel gâchis.








Et pendant des années nous allons subir les nuisances induites par ces travaux titanesques , la situation sur les routes ira en se dégradant. Pas de doute, on a perdu la raison.